Développement durable

Soutien aux COP, mais…

Si les COP régionales sont perfectibles, leur rôle demeure fondamental pour bâtir un dialogue multi-niveaux et multi-acteurs et pour coordonner de manière efficace les politiques énergie-climat à différents niveaux de gouvernance. Il est essentiel de renforcer ces espaces de dialogue et de donner les moyens d’animation et de mise en œuvre des feuilles de route. Un message essentiel alors que le projet de loi de finances 2025 envisage une baisse drastique des crédits pour l’écologie, y compris le Fonds Vert, mais un potentiel retour du « fonds territorial climat ».


Depuis leur lancement en septembre 2023, les COnférences des Parties (COP) régionales ont instauré une dynamique de territorialisation de la planification écologique, comme souligné dans le projet de la stratégie nationale bas carbone. Ces instances, prévues dans les 13 régions métropolitaines et 5 départements et régions d’outre-mer, visent à mobiliser un large éventail d’acteurs publics et privés autour de la transition écologique. Début 2025, sept COP régionales ont publié leur feuille de route dans un calendrier retardé par les élections législatives nationales.

Car, comme le souligne Stéphane DELAUTRETTE, Président ANPP – Territoires de projet, « D’une part, toute initiative visant à faciliter l’expression et l’ambition des collectivités locales en matière de transition écologique est à soutenir, aussi perfectibles soient ces COP, d’autre part les défis soulevés ne pourront être résolus sans le financement adéquat de l’ingénierie territoriale de projet »

Le collectif (AMORCE, ANPP – Territoires de projet, CLER, Comité 21, Energy Cities et FLAME) vient de publier le communiqué « Renforcer les COP régionales : des espaces cruciaux pour la transition écologique« .

Consulter le communiqué >>

Retour à la liste